Section PCF université Paris-Saclay

Nos actions et derniers articles

Aides publiques aux entreprises

Quand on veut construire un budget de l’État, il convient bien sûr, avant tout, de définir des priorités sociales, économiques et politiques pour le pays. Il faut réfléchir aux moyens financiers à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs souhaités. Cela suppose d’anticiper des dépenses, des recettes, d’exiger des emprunts (auprès de la BCE et non pas des marchés financiers). Le sujet est vaste. Nous voulons ici aborder un point particulier mais important : celui des dépenses liées aux aides publiques aux entreprises sans contrôle…

Le sénateur communiste Fabien Gay, très actif sur le sujet, était le rapporteur mais le rapport a été adopté par la majorité du Sénat dont la composition n’est pas à gauche et encore moins communiste. Il devient difficile de défendre l’indéfendable…

L’ampleur des aides accordées sans contrôle est considérable : 221 milliards d’euros, c’est 41% des recettes totales du budget de l’État.

Comprendre les objectifs de la loi Baptiste (Suite de la réflexion « Debout pour les libertés académiques, et maintenant ? »)

Construite pour compléter le paysage des Contrats d’Objectifs, de Moyens et de Performance (COMP) des établissements[1], la loi Baptiste[2] proposée par le Ministre permet le rapprochement des établissements publics avec les établissements privés au sein de mêmes grands ensembles, alors même qu’elle prétend combattre les établissements privés prédateurs. Tous seraient ainsi soumis aux mêmes modalités d’évaluation.

Il s’agit pour cette proposition de loi en réalité de soutenir la dérégulation totale des établissements : sous couvert de régulation des établissements (essentiellement ceux, publics, qui seraient gouvernés dorénavant par le rectorat) et d’un peu de sémantique pour le privé (agrément pour le privé lucratif, partenariat pour le non lucratif), toutes les composantes seraient qualifiées par la même institution (HCERES s’il survit, ou bien superstructure à inventer absorbant toutes les structures actuelles accréditant IUT, écoles d’ingénieur ou de gestion, ou formations privées). La loi proposée soumet tous les établissements aux mêmes règles, non démocratiques avec une concentration des pouvoirs abusive, hors des établissements, à l’inverse de ce qui serait attendu, notamment un contrôle des aides publiques fournies et des diplômes des établissements privés (Bachelors, Mastères souvent non reconnus en lieu et place des diplômes de Licence et Master) …

mardi 8 avril2025 -à l’IUT d’Orsay

rencontre-débat avec Francis Wurtz, ancien député européen PCF

Guerre ou Paix. Quel rôle pour l’Europe ?

DONNER À LA FRANCE UNE VOIX INDÉPENDANTE POUR LA PAIX

STOP À LA FUITE EN AVANT CAPITALISTE ET GUERRIÈRE

Autres actions

  • questionnaire à ambition politique distribué  en particulier aux restaurants du CESFO
  • réunion publique sur les transports – « stop galère »
  • réunion publique le 3 juin 2024 (Quel sens du travail à l’université ?)
  • stand à la fête de l’Humanité – « Espace Sciences »

Qui sommes-nous ?

La section du Parti Communiste Français a l’âge de l’université.
Elle a été successivement la section du PCF de la faculté des sciences d’Orsay, celle du centre d’Orsay de l’université Paris-Sud, puis celle du centre d’Orsay de l’université Paris-Saclay.
Elle a grandi avec l’université en jouant un rôle important dans son essor.
Elle s’appuyait en cela sur le développement de l’influence des idées les plus progressistes tant en France et dans le monde que dans l’enseignement supérieur et de la recherche.
Nous sommes aujourd’hui confrontés à une vaste et dangereuse contre-offensive des forces et des idées les plus réactionnaires.
Les communistes qui la composent ne se résignent pas à la situation présente.
Plus que jamais, il est urgent d’ouvrir une alternative à la crise du capitalisme qui sacrifie les humains et la planète.
C’est avec cet objectif que ce site est aujourd’hui renouvelé.
Il est un lieu de débats et d’actions autour de cette perspective.



    Fête de l'Huma

    affiche fête 2025

    La fête de l’Huma 2025 c’est fini…

    Une jolie réussite de notre stand : débat et expériences scientifiques.

    A l’année prochaine !!!

    Les conférences du PCF

    Elles sont ouvertes à toutes celles, tous ceux, communistes ou non, qui veulent mieux comprendre la société et avoir des outils pour la changer.

    (les thèmes des dernières années : menu-> « les conférences de PCF »)

    Prochaine conférence mardi 25 novemvre 2025

    Lieu : Grande Maison de Bures sur Yvette

    Autour du thème :

     Science ouverte: défis mondiaux pour la science et la  société

    L’intervenante sera  DINA BACALEXI . ingénieure de recherche au CNRS.
    Elle est également membre du secrétariat international de la Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques (FMTS), ONG scientifique en partenariat officiel avec l’UNESCO.
     
    Présentation de la conférence par la conférencière :
     Qu’est-ce que la science « ouverte » ?
    En quoi la science « ouverte » vous concerne, concerne tout citoyen non scientifique amoureux de la connaissance et soucieux du progrès de l’humanité? Quel impact peut-elle avoir sur le rapport entre science et société ? Ouvrir la science dans un monde capitaliste comporte-t-il des risques ? Si oui, comment s’en prémunir ? Existe-t-il un rapport entre science « ouverte » et géopolitique, surtout au moment actuel où le Sud Global aspire à juste titre à conquérir sa place sur la scène internationale ?
    De ces questions et de celles qui naîtront de la discussion, nous chercherons ensemble les réponses.

    Nos articles

    • Comprendre les objectifs de la loi Baptiste
    • Introduction à l’Assemblée Générale du PCF Université Paris-Saclay, lundi 23 juin 2025
    • Debout pour les libertés académiques, et maintenant ?
    • Le Nobel et le chaudronnier

    Le national

    Suivez l’actualité nationale du PCF à travers divers articles proposés par le site national en cliquant sur logo suivant :       

    Ni savoir, ni progrès sans recherche et universités publiques fortes

    Publié le 08 janvier 2025
    L’Enseignement supérieur et la Recherche publique sont en danger.

    Près de 4 universités sur 5 ont terminé l’année en déficit. Pour dénoncer cette situation on assiste à un réveil des mobilisations au sein des universités et, pour la première fois, les présidences universitaires se sont mobilisées pour pousser un cri d’alarme qu’il faut entendre. À Reims, l’université va réduire les moyens des laboratoires et reporter des projets de rénovation énergétique ; à Avignon ou à l’université Clermont Auvergne on prévoit de fermer des formations, de réduire le nombre d’étudiants, et des fermetures de sites universitaires délocalisés sont évoquées à l’université de Franche-Comté. Étrangler ces budgets implique le sacrifice de l’avenir du pays, comme l’a justement rappelé Fabien Roussel dans un courrier adressé à l’ensemble des présidents d’universités.

    Archive de l’article dans l’onglet national