
Nos actions
Debout pour les libertés académiques, et maintenant ?
Après les attaques obscurantistes sans précédent de la communauté scientifique aux États-Unis – Valérie Masson-Delmotte (coprésidente du groupe n°1 du GIEC de 2015 à 2023) parlant elle-même sur France Inter de « moment orwellien » – il est nécessaire de réaffirmer la nécessité développer les connaissances par la recherche et la formation et de garantir leur accès à toutes et à tous avec des moyens associés. C’est la recherche et la connaissance scientifiques qui sont visées. Jamais il n’a jamais été autant important de défendre la liberté académique. Cette liberté académique (de recherche, pédagogique, de publication et d’expression dans le cadre académique) est essentielle au fonctionnement démocratique d’une société et devrait être défendue par tout établissement d’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) et ses personnels.
Or, malgré les annonces du Ministre chargé de l’ESR pour accueillir les scientifiques travaillant aux États-Unis via le programme PAUSE, celui-ci a été amputé de 60 % de ses moyens et les budgets de l’ESR sont repartis à la baisse de 1,5 milliard d’euros en 2025 après une saignée de 1,1 milliard d’euros annulés auparavant. L’objectif de dépenser 3 % du PIB pour l’ESR publics ne sera toujours pas atteint tandis que le sommet de l’État pourrait décider de consacrer jusqu’à 5 % du PIB pour la défense nous projetant dans une course aux armements qui privera le pays de moyens pour les services publics, pourtant essentiels en période de crise.
Faire la guerre et mourir ou bien se former et travailler, la réaction politique de notre communauté scientifique doit être à la hauteur du moment orwellien qui se joue aussi en France.
Mais l’Enseignement Supérieur et la Recherche français traversent eux aussi une nouvelle étape de transformation toujours plus néfaste !
mardi 8 avril2025 -à l’IUT d’Orsay
rencontre-débat avec Francis Wurtz, ancien député européen PCF
Guerre ou Paix. Quel rôle pour l’Europe ?
DONNER À LA FRANCE UNE VOIX INDÉPENDANTE POUR LA PAIX
STOP À LA FUITE EN AVANT CAPITALISTE ET GUERRIÈRE
Autres actions
- questionnaire à ambition politique distribué en particulier aux restaurants du CESFO
- réunion publique sur les transports – « stop galère »
- réunion publique le 3 juin 2024 (Quel sens du travail à l’université ?)
- stand à la fête de l’Humanité – « Espace Sciences »
FÊTE DE L’HUMANITÉ 2025
12, 13, 14 SEPTEMBRE
FÊTE DE L’HUMANITÉ 2024
Les 13, 14, 15 SEPTEMBRE
La Fête : un temps fort pour faire connaître les exigences d’abandon de la politique de Macron exprimée aux législatives, un temps fort pour que l’espoir d’une politique en faveur du monde du travail et de la jeunesse prenne corps.
ET AUSSI, UN ESPACE SCIENCES
● Des expériences de physique et un atelier « Domestication, sélection et biotechnologies végétales » avec la contribution de chercheurs et chercheuses de notre université ●
● Une heure pour vous faire aimer les maths avec
CEDRIC VILLANI, médaille Fields
● Fake news, science, expertise, démocratie avec S. HUET, journaliste et G. RAMSTEIN, chercheur
● Quand l’art et la science se rencontrent pour susciter des imaginaires avec F.BAUDIN, astrophysicien et N.GUIMBRETIERE, plasticienne
● De nombreuses autres tables rondes et une expo « Femmes et Sciences »
Qui sommes-nous ?

Les publications de la section
Ce texte a été écrit par un camarade à partir de son expérience professionnelle et militante de plus de 50 ans sur le campus d’Orsay .
Chaque année, les pays riches se félicitent de la nomination d’un des leurs à l’un des
prix Nobel scientifiques. La France y tient une place très honorable. Le caractère personnel de ces nominations pourrait laisser penser qu’elles
couronnent quelques cerveaux éclairés. C’est partiellement vrai, car les idées nouvelles proviennent de
personnes très engagées dans une discipline, mais c’est aussi une vision très éloignée de la réalité du travail scientifique. Par-delà le mérite des récipiendaires, la fertilité du travail de recherche est le fait de collectifs de travailleurs aux spécialités très diverses qui mettent en commun leurs savoirs et leurs savoir-faire. Le plus grand mérite d’un prix Nobel est peut-être d’avoir été capable de s’appuyer sur les connaissances
disponibles pour les porter plus loin.
Les conférences du PCF
Elles sont ouvertes à toutes celles, tous ceux, communistes ou non, qui veulent mieux comprendre la société et avoir des outils pour la changer.
(les thèmes des dernières années : menu-> « les conférences de PCF »)
Prochaine conférence : mardi 8 avril 2025 à 20h
Lieu : Espace Nicklès à la Grande Maison de Bures, 69 av De Gaulle
Autour du thème :
Un engagement pour l’Algérie et des leçons pour aujourd’hui : Film et débat
Le national
Ni savoir, ni progrès sans recherche et universités publiques fortes
Publié le 08 janvier 2025
L’Enseignement supérieur et la Recherche publique sont en danger.
Près de 4 universités sur 5 ont terminé l’année en déficit. Pour dénoncer cette situation on assiste à un réveil des mobilisations au sein des universités et, pour la première fois, les présidences universitaires se sont mobilisées pour pousser un cri d’alarme qu’il faut entendre. À Reims, l’université va réduire les moyens des laboratoires et reporter des projets de rénovation énergétique ; à Avignon ou à l’université Clermont Auvergne on prévoit de fermer des formations, de réduire le nombre d’étudiants, et des fermetures de sites universitaires délocalisés sont évoquées à l’université de Franche-Comté. Étrangler ces budgets implique le sacrifice de l’avenir du pays, comme l’a justement rappelé Fabien Roussel dans un courrier adressé à l’ensemble des présidents d’universités.